Ces dépôts de versants s'étalent sur les pentes et sont
disposés en nappe de piémont tels les éboulis de versants. Les vallons
issues des Vosges sont également tapissé d'alluvions et colluvions
créant des cônes de déjection. Les matériaux dépendent des roches en
amont.
Le loess est un dépôt de limon éolien du Quaternaire très calcaire. Ces dépôts sont très variables pouvant être de simples placages recouvrant les formations sous-jacentes ou bien être épais de plusieurs mètres.
Cette formation représentative d'une bordure côtière de la mer d'âge Oligocène (30Millions d'années) est constitués de grès calcaires et de conglomérats à galets diversifiés parfois calcaires, parfois granitiques. Ces matériaux mis en place au Secondaire (Trias et Jurassique) ont été remaniés au Tertiaire (Oligocène) donnent des sols caillouteux calcaires, brun à brun rouge superficiels à demi-profond.
Ces marnes s'entrecroisent avec les conglomérats calcaires. Il s'agit de sols marneux de couleur très changeante, beige-jaune-ocre-rouge.
Calcaire issus de dépôts marins du secondaire. On les aperçoit à l'affleurement sous forme de dalle calcaire altérée en surface, cette formation donne des sols calcaires peu développés superficiels.
Le sol composé d'argiles limoneuses à sableuses, est décarbonaté. Il repose sur des blocs de grès vosgien du Trias éboulés le long de la pente.
Le Grand Cru Eichberg est exposé au sud-est à une altitude comprise entre 220 et 350 m. Ce vignoble est abrité par les contreforts des Vosges et bénéficie d’un microclimat particulièrement sec et chaud.
Le terroir de ce Grand Cru qui s'étend sur 57 ha et sur des pentes faibles à moyennes est constitué majoritairement par des conglomérats calcaires pour sa partie avale aux lieux-dits schneckenrod et alter garten tandis que sa partie sommitale est principalement située sur des marnes grèseuses de l’Oligocène autour du lieu-dit cadastré Eichberg.
Le Grand Cru Pfersigberg est constitué de coteaux exposés à l’est-sud-est particulièrement bien ensoleillés. Entre les altitudes 220 et 340 m, les pentes sont parfois fortes (lieu-dit sundel). Sur une surface de 72 ha le sous-sol de ces coteaux est principalement composé de conglomérats calcaires et de grès calcaires. Les colluvions de même nature incorporent des éboulis et galets calcaires dans une matrice limono-argileuse.